La ferronnerie d’art déco : qu’est-ce que c’est ?

La ferronnerie d’art déco est la technique et l’art de transformer le fer en un objet de décoration. C’est le ferronnier ou forgeron qui pratique ce métier en utilisant le marteau et l’enclume. Elle peut s’appliquer sur tous les types de travaux en fer.

Les différents types de ferronnerie

Les premières applications de la ferronnerie consistaient à soutenir les structures en bois, telles les portes et les fenêtres. Avec l’évolution perfectionnant l’extraction du fer, la ferronnerie commençât à s’épanouir pour s’intégrer petit à petit dans les ouvrages. On vous repond aussi sur le site ferronneriedart.org. Trois types de ferronnerie s’observent :

  • La ferronnerie du bâtiment qui englobe la production des objets et des édifices ou ornements architecturaux uniquement en fer forgé, comme exemples les grilles, les rampes, les garde-corps et objets d’art. après la renaissance, la plupart des prolongements décoratifs des bâtiments sont constitués par cette ferronnerie, remplaçant catégoriquement toutes les structures généralement en bois.
  • La ferronnerie domestique produit les ustensiles culinaires, comme les chenets et tournebroches, et la ferronnerie funéraire.
  • La ferronnerie du travail se spécialise sur la création des matériels agricoles ou artisanaux comme les bêches, les charrues, les herses, les différents outillages, …

Avec l’apparition de la fonderie et l’extension des variétés de modèle industriel en fonte, la ferronnerie a connu un très grand essor.

Historique de la ferronnerie d’art

A la sortie de la renaissance, au début des années 1890, on a vu l’apparition de la ferronnerie d’art nouveau qui était constituée par l’association de trois styles : le grand classique, le romantisme et le néo-gothique. Après la première guerre mondiale, suite à un changement de mode de vision, les produits sont devenus plus audacieux et plus offensif, c’était la période de la ferronnerie déco. La deuxième guerre mondiale a vu la naissance de la ferronnerie d’art contemporain dotée d’un mélange de nostalgie, de haine, de force et de courage, donnant en contrepartie des créations, audacieuses, arrogantes et originelles.

La ferronnerie d’art déco

Logiquement les produits de cette ferronnerie sont exclusivement des objets décoratifs d’intérieur apportant un air de raffinement et d’élégance au design de la salle où ils sont intégrés. Déjà vu sur les produits en art nouveau, cet air de richesse et de noblesse se distingue dans les créations de la ferronnerie d’art déco, qui d’ailleurs, peuvent facilement s’incruster dans le décor des murs, des meubles, fenêtres et portes et tous les autres pièces que vous voulez embellir. Suite au contexte spécial de naissance et d’évolution d’entre deux guerres, elle s’est forgé un caractère direct, offensif et audacieux, contrairement à celui de la ferronnerie de l’art nouveau qu’on traitait de trop pacifique. De ce fait, la technique se voit imposée dans toutes les œuvres et qu’on surnomme des fois cette période d’art de la science. Le modernisme, appliqué sous-forme de géométrie, de la symétrie, de l’ordre et de la sobriété, prime dans toutes les créations. En conséquence logique les arrondis et les octogones, les angles et les cercles deviennent les formes les plus utilisées.

Les années folles et son apogée

Suite à l’exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes effectuée à Paris en 1925, sa tendance ne s’est que renforcée. Déjà doté d’une mode de vision évolutive et dénommé l’art de la science, il évolue très vite en art des découvertes, des aventures et des voyages. La tendance « naturaliste » s’affirme peu à peu car des œuvres présentant des modèles de femmes nues commencent à voir le jour. C’est l’apogée de la ferronnerie d’art déco, où plusieurs variétés d’œuvre de ferronnerie, différents les uns des autres ont été mis à jour, puisque chaque ferronnier de l’époque pouvait jouir d’une liberté totale d’expression. Ce dernier portât même son nom de « l’art des années folles ». Les formes enchevêtrées et ondoyantes, des enroulements, des arabesques qui privilégient l’esthétique des courbes pour exprimer l’art de l’ornementation des plantes et des fleurs, rappelant la ferronnerie d’art nouveau se voient totalement révolues et mises de côté. De par la touche personnelle du ferronnier devenu artiste, affermit par la singularisation de chaque consommateur, chaque œuvre de création s’efforce d’être unique en son look et design. L’ordre n’étant plus mis en vigueur, la créativité s’épanoui complètement.

Mais à bien considéré, chaque œuvre, aussi personnalisé qu’il soit par son ferronnier porte toujours en lui une part d’héritage de la ferronnerie d’art nouveau par ses bases de conception.